mercredi 10 octobre 2012

Un mal pour un bien

J’le sais que tu t’en criss de c’que j’pense, de mon quotidien pis d’mes angoisses. J’le sais que c’est pas aussi important que les guerres au Moyen-Orient pis la corruption de notre gouvernement. J’suis au courant, je sais, c’est futile, puéril, inutile. Une pure perte de temps.

Mais parfois j’préfère écrire un peu pis de chigner sur la toile que de te radoter 1000 fois mes inquiétudes pis mes anecdotes pas drôle. De toute façon, m’écouterais-tu? 
Peut-être qu’au fond, en Tunisie ou en France, un de mes lecteurs ça lui fait du bien, il peut se dire «ouin ben finalement c’est pas si pire!» 
J’ai un peu fait un transfert. Avec toi, j’parle de politique, je débats, je jase. Pis ici j’me plains et j’parle de truc plate. Tu devrais arrêter de dire que c’est futile, puéril, inutile. Dans l’fond, c’est toi qui es gagnant.

1 commentaire:

  1. Ça fait partie du fait d'être humain, d'avoir des sentiments, des angoisses, du chignage. Si l'humain avait pas de pensées obsédantes et d'émotions incontrôlables, bin y'en n'aurait pas de guerres au Moyen-Orient pis de corruption dans le gouvernement.

    J'vois pas pourquoi le résultat serait forcément plus intéressant ou plus pertinent que la cause profonde.

    Gnak.

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