mercredi 31 octobre 2012

Costume d'Halloween en 1 min top-chrono

J'pensais pas que des fonctionnaires ça se déguisaient, donc j'ai oublié le projet pour ma part. En même temps, Mia Wallace, c'est pas super approprié pour le bureau...

En arrivant ce matin, j'ai bien vu que j'étais la seule qui avait revêtue mon costume d'humain...Vampire, Zorro, Aventurière-safari, Cowboy, Indien (pas Amérindien), Sorcière, Dame de Coeur, etc. Les vieux s'étaient passés le mot. En plus, les ti-minoux de la garderie d'en bas ont fait le tour des étages (God qu'ils avaient des bonbons! C'est sûr qu'avec 6 étages et 4 tours...) pour ramasser des bonbons. Vers 10h, on étaient tous dans la salle de repos à les attendre avec des chaudières pleines à craquer de friandises. Pis on mangeaient des cupcake double-chocolat avec paillette d'Halloween. (Avoir su, j'me serais plus entraînée hier!)

À force d'me faire taquiner pour mon «pas d'costume», je m'en suis gossé un.

Y'a le chef de département qui me taquine toujours avec le fait que je soit de gauche et étudiante. Je le sais que c'est pas méchant, pis c'est pour ça que ça me dérange pas. Mais j'me suis inspiré du petit surnom qu'il me donne, «la carré rouge» pis j'me suis déguisée en gréviste. C'était tellement ironique que ça en était mi-malaisant, mi-tropfuckingdrôle. Mes boss sont parties à rire en me voyant. Tous le monde au bureau sait pertinemment que je portais le carré rouge ce printemps et que j'ai eu un débat passionné avec le chef de département (d'où tous mes merveilleux petits surnoms).

Ça m'a coûté une chemise de dossier rouge usagée, une paire de ciseau (que j'avais déjà) pis une épingle à couche empruntée. Gratis de même, 1 min top-chrono.

Le chef de département a trouvé mon déguisement parfait. J'espère qu'il va apprécier son cadeau de Noël...!

dimanche 21 octobre 2012

La bonne façon

Y'a des moments dans la vie où un mur nous fonce dessus, à 100 000 à l'heure. Pis si on a rien vu aller c'est pas parce qu'on s'roulait dans le déni. Pis là on a pas le choix, faut gérer.

J'ai traversé la mort. Pas moi, mais presque. Y'a pas eu de funérailles. Juste moi pis ma douleur.
«Si t'en fait un drame, ça va en être un.» 
True. Et j'ai pas envie d'un drame.

Mes valeurs fondamentales ont été chamboulées, j'ai réfléchie sans cesse sur qui je suis/était/veux devenir. Ma vision de beaucoup de chose a évoluée. J'ai du me redécouvrir, apprivoiser un tapon de nouvelles sensations pas toujours agréable. Pis en même temps je savais ce que je devais faire, même si mon mantra c'est «Assume ostie». J'ai pas pris le chemin que mon coeur me disais de prendre, mais je ne regrette rien. Oh non, rien de rien. J'ai fais un choix et bien qu'il m'en a coûté beaucoup, je crois qu'au final j'ai fait le bon. J'crois même que j'ai réussie à grandir à travers tout ça.

Reste que ça m'a laissé un vide: j'ai un surplus d'amour à donner. Et je peux pas me garocher sur ti-mine ou la rugueuse moitié, c'est...un peu malsain. Pis pas très approprié.

Si tout va bien (ce qui ne serait pas une mauvaise chose, s.v.p.), mon proprio va me dire que j'ai le droit d'avoir un oiseau dans mon appartement. J'ai toujours adoré les oiseaux...Et j'ai soudainement eu une folle envie d'en avoir un chez moi. Je connais le principe, j'en ai déjà eu quand j'étais jeune, donc pas de soucis de ce côté. On m'a dit que me lancer dans l'éducation d'un bébé oiseau serait de la substitution. Mais que c'était une bonne chose, parce que c'est un moyen de défense sain. Wow....moi qui pensait que la première chose que je ferais c'était retomber dans mes vilains patterns, je me suis moi-même étonnée. Et c'est aussi pour ça que je tiens vraiment beaucoup à l'accord de mon proprio: pour guérir mon coeur de la bonne façon. Parce que j'veux pas foutre en l'air ma session, ma vie, mes relations, tout ce que j'ai construit.

Pour être honnête, ça m'fait mal d'avoir fait ce geste là. J'm'y étais attaché malgré moi, même si j'ai tout fait pour pas que ça arrive. J'ai surtout pas l'intention de l'oublier, ma crevette. J'ai pas non plus l'intention de m'en vouloir.

Bonne soirée.
http://8tracks.com/above_zenith/late-night-naked-cuddles

jeudi 18 octobre 2012

Faith in humanity = Ben ben bas.


Parfois, j'me demande pourquoi certaines personnes que je considère digne de respect me prouve le contraire...J'parle pas ici de quelqu'un de 18 ans qui s'énerve le poil des jambes pour avoir de l'attention. J'parle ici d'un adulte, intelligent, stable dans sa vie en général, qui semble être sain d'esprit. Une personne agréable avec qui je n'ai jamais eu de problème. J'ai pourtant appris récemment que cette personne avait vraiment fait un move de marde.
Pour vous remettre en contexte, avant j'avais un autre blog: j'y parlais d'une partie très intime de ma vie que je découvrais avec beaucoup d'enthousiasme, voir même trop. J'avais bien sur un pseudonyme afin de me protéger contre les langues sales, et la personne qui écrivais avec moi aussi. On a fini par dévoiler ce blog à nos amis par maladresse lors d'une soirée trop arrosée et l'information s'est répandue comme une traînée de poudre. On a cru qu'ils nous comprendraient peut-être un peu, respecteraient nos intérêts, etc. Naturellement, ce blog s'est retourné contre nous. Et moi, dans le déni total, boosté par l'euphorie et la nouveauté, je n'ai rien vu aller. Après presque 1 an, c'est maintenant que je m'en rends compte, ben oui. On a rit de nous, surement par malaise ou incompréhension. Nous sommes devenus un running gag, une caricature, une risée. Ok, si tu vaut pas une risée, tu vaux pas grand chose, mais maintenant je comprends beaucoup mieux la réaction très négative de mon co-bloggeur quand je vois tout ce qui s'est dit ou fait. Je me demande maintenant pourquoi on a accepté ce genre de comportement. Je veux dire, il y en a qui faisait la lecture à voix haute de notre blog sur leur lieu de travail, devant leurs collègues, pour en rire! J'veux ben croire que c'est drôle, que ça vous choque, que vous comprenez pas....mais avez-vous 16 ans? Sur ce blog, je m'étais confiée, corps et âmes. J'ai eu le malheur d'être honnête et de partager une partie très intime de moi, de ma vie. J'ai été naïve, comme il m'arrive souvent de l'être. Je considère que certaines personnes ont fait preuve d'un manque de jugement et un manque de respect, autant que j'ai pu être aveugle et naïve. Sauf que la nuance est que la naïveté ou l'aveuglement dans cette situation ne blesse pas autant que le manque de respect ou de jugement.
Malgré moi, j'ai maintenant une mini-haine, un mépris et une colère violente contre ces personnes que je croyais être des bonnes personnes. Et le pire, c'est que je ne vais pas me permettre de leurs écraser la face sur le ciment en hurlant et pleurant qu'ils avaient pas le droit de faire ça (j'avoue, j'en rêve un peu). J'vais continuer à les côtoyer dans les soirées, malgré moi. Je vais espérer ne pas me ramasser un peu pompette avec eux dans les jambes, de peur de leur envoyer en pleine face leur immaturité, leur non-respect ainsi que leur manque de jugement dans les dents.

mercredi 10 octobre 2012

Un mal pour un bien

J’le sais que tu t’en criss de c’que j’pense, de mon quotidien pis d’mes angoisses. J’le sais que c’est pas aussi important que les guerres au Moyen-Orient pis la corruption de notre gouvernement. J’suis au courant, je sais, c’est futile, puéril, inutile. Une pure perte de temps.

Mais parfois j’préfère écrire un peu pis de chigner sur la toile que de te radoter 1000 fois mes inquiétudes pis mes anecdotes pas drôle. De toute façon, m’écouterais-tu? 
Peut-être qu’au fond, en Tunisie ou en France, un de mes lecteurs ça lui fait du bien, il peut se dire «ouin ben finalement c’est pas si pire!» 
J’ai un peu fait un transfert. Avec toi, j’parle de politique, je débats, je jase. Pis ici j’me plains et j’parle de truc plate. Tu devrais arrêter de dire que c’est futile, puéril, inutile. Dans l’fond, c’est toi qui es gagnant.

Pour me faire pardonner de vous négliger...