C’est fini ce temps là, celui où je dormais. J’ai toute la
misère du monde à m’endormir et je passe maintenant mes nuits à me réveiller
deux à trois fois, pour rien, pour des niaiseries.
Il fait trop clair. Il fait
trop chaud. Il fait trop froid. J’ai une fesse qui pique. Ma rugueuse moitié me
roule dessus. J’ai rêvé à ÇA. J’ai faim. U know…
J’me retrouve épuisée au petit
matin, le cœur sur la flotte et les yeux dans la graisse de bines. Je me
demande si ce n’est pas une accoutumance des dernières semaines. J’avais une
dent de sagesse qui faisait des siennes et j’arrivais seulement à dormir
lorsque j’étais pas très à jeun ou sous somnifère/anti-douleur. J’ai donc passé
une semaine à me péter la fraise avant de me coucher.
Ouai, c’est peut-être
à cause de ça. Je sais, c’est pas bien. Mais j’y arrive plus. J’ai des
faiblesses au travail, j’arrive aucunement à me concentrer (même avec mes p’tites
amies anti-TDAH), j’ai toujours faim parce que j’ai zéro énergie…
Faudrait aussi que j’arrête de me coucher à minuit.
Ah, Seigneur, comme c’est difficile d’avoir une bonne
hygiène de vie!